La Génération Z est celle des personnes nées entre 1997 et 2010. Elle succède à la Génération Y, celle des « milléniaux », c’est-à-dire des personnes venues au monde dans les environs de 1980 et fin des années 1990, et elle précède la Génération Alpha, celle des personnes nées de 2010 à celle de ceux qui naîtront au mitan des années 2020, la première génération née entièrement au XXIe siècle.
Ça va ? vous suivez ce classement concocté par des sociologues et psychologues. Très bien !
La Génération Z est aussi appelée « Génération psy » par certains spécialistes.
La raison plausible est la suivante : cette génération est celle d’adolescents qui serait la plus consciente de l’état dramatique de la société, plus particulièrement par l’angoisse générée à cause de la crise climatique.
Si elle est plus consciente à une échelle collective, c’est aussi parce qu’elle l’est à une échelle individuelle et cela provient en partie du fait que ces jeunes consultent pas mal de thérapeutes.
D’ailleurs, les psychologues expliquent qu’ils reçoivent davantage de jeunes en consultation, les trois quarts ont moins de 20 ans, alors que le psychologue Mathieu Blard déclarait récemment qu’un Français sur trois avait déjà fait appel à un psy.
Dans l’excellent ouvrage Le Feu ou rien – Portrait d’une génération engagée paru aux Éditions Mango Society (2022), il est aussi spécifié cette particularité énoncée par un jeune de cette fameuse Génération Z, voire la précédente : « Nos grands-parents bloquaient les usines, nos parents lançaient des pavés. Notre génération, elle, crée du remue-ménage à coups de millions de hashtags. »
Il est aussi expliqué la raison de leur fréquentation accrue des thérapeutes par le fait que ces jeunes ont quasiment subi toutes les crises : la climatique, la sociétale, la sanitaire, l’économique, la menace d’une guerre nucléaire, tout cela à la fois !
Cependant, si elle fréquente les psys, elle est aussi engagée à sa manière pour repenser le système : elle s’absente en masse des élections ou bien vote blanc, ma