« Maintenant, je regarde toujours les mains, pour voir s’il n’y a pas de seringue. » Cet incident n’a pas eu de conséquences sur la santé de Marie mais elle a changé ses habitudes de vie et ses réflexes. La raison pour laquelle la jeune femme a été piquée reste un mystère pour elle.
Ce soir-là, elle n’a pas été la seule personne victime de « piqueurs ». Le parquet de Vannes a fait savoir qu’une « enquête est en cours avec une dizaine de plaintes déposées ». Marie n’a pas vu la personne qui l’a piqué et n’a, pour le moment, plus de nouvelles de l’enquête.
Comme elle, beaucoup de jeunes, et en particulier des femmes, se sont plaints ces derniers mois d’avoir été piqués, par surprise, en boite de nuit, dans un bar ou en festival. Depuis le mois de mars, plus de 800 plaintes ont été déposées pour des piqûres sauvages pendant des fêtes selon l’Office anti-stupéfiant (Ofast).
Bonne écoute.
Un témoignage recueilli par Marion Galard.
* le prénom a été modifié.
Crédit musique : Universal music production
Crédit photo : Ouest-France