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Raoni : « Je vous délivre ce message, partagez-le ! » (Partenariat POUR)

Littérature Sans Frontières • Fréquence Terre
Littérature Sans Frontières • Fréquence Terre
Episode • Mar 24, 2022 • 3m

Les ouvrages et documentaires filmés consacrés aux peuples dits premiers sont de plus en plus nombreux.
Dans la présente rubrique, il a déjà été question de Sagesses d’ailleurs de Frederika Van Ingen, un bestseller du genre, à présent, voici L’esprit sauvage du photographe Maurice Rebeix paru chez Albin Michel.
Lui, aussi, ne s’est pas contenté de consulter des essais sur la question ou de piocher sur internet et Wiklipedia pour produite son livre, il sillonne la planète depuis trois décennies à la rencontre des peuples autochtones, ceux dont les Occidentaux feraient mieux d’écouter les messages teintés d’une culture et d’une spiritualité qui feraient le plus grand bien à notre Société prétendue « civilisée ».
À vrai dire, elle a salopé la planète et sans remords poursuit le massacre et le pillage de ses richesses, même celles vitales, comme le bois en Amazonie.
Le livre de Maurice Rebeix est lourd de plus de quatre cents pages de témoignages, de déclarations comme celle-ci de Wabanakwut Kinew, Anishinaabé, un habitant d’une Première Nation concentrée autour des Grands Lacs canadiens et américains : « Les langues indigènes contiennent la compréhension du monde de nos ancêtres. »
J’ai aussi apprécié l’hommage rendu à l’agronome René Dumont qui, au mitan des années soixante-dix, sensibilisa les populations à l’écologie en véritable précurseur : « Avons-nous le droit de jouer sur des paris l’avenir de l’humanité ? »
Il ne fut guère entendu par les décideurs politiques et les industriels et les lobbyistes gravitant dans leur giron, au point que c’est une gamine de 16 ans, Greta Thunberg, qui dut, quatre décennies et demie plus tard, secouer les consciences.
Mais, Maurice Rebeix eut aussi l’excellente idée de demander à l’emblématique chef Raoni de préfacer son ouvrage.

En voici de très larges extraits qui, effectivement, devraient toucher de plein fouet lesdits décideurs et politiciens, mais, aussi chaque citoyen :

« Toute ma vie je me suis battu pour défendre notre forêt. Celle de mes ancêtres, où vit mon peuple et que nous devons protéger pour le futur de nos enfants.
D’année en année, je la vois de plus en plus at

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