« Littérature sans Frontières » est une chronique de Pierre Guelff en partenariat avec « POUR[1] ».
Depuis des siècles, on sait que, généralement, les doctrines politiques affirment la primauté de l’État sur la personne et ne laissent guère de place à la théorie de la désobéissance civile, donc citoyenne. Ainsi, quiconque refuse de se soumettre à la loi, est considéré comme nuisible à la société. C’est donc un fauteur de désordre qui doit être neutralisé.
Tel est le constat de Jean-Marie Muller dans son essai « L’impératif de désobéissance » paru aux Éditions « Le Passager clandestin », dont il a déjà été question à deux reprises dans cette rubrique tant le sujet est d’importance.
Poursuivons, donc, la lecture attentive de cet ouvrage par d’autres situations de la résistance, souvent pacifiste, face aux pouvoirs considérés comme totalitaires, injustes et antidémocratiques.
En conclusion à cette troisième chronique, ce n’est pas la loi qui doit dicter ce qui est juste, mais ce qui est juste doit dicter la loi. Ce qui doit inspirer le comportement du citoyen, n’est pas ce qui est légal mais ce qui est légitime !
[1] Magazine et site « POUR » écrire la liberté : www.pour.press
Chanson : extrait « Le déserteur » de Boris Vian (Youtu