Le poète latin Horace énonçait qu’il faut en toute chose s’attacher à soumettre les circonstances et non s'y soumettre. Une citation qui semble d’autant plus faire sens lorsque les circonstances sont malheureuses. De fait, cette huitième émission d’Ars Vociferandi est un peu particulière puisqu’elle ne s’articule pas directement autour des mythes et légendes, mais se consacre à un artiste qui nous a récemment quittés : Albin Julius, artiste autrichien de musique industrielle, psychédélique et neofolk dont le principal projet musical fut Der Blutharsch.
Plutôt qu’une biographie ou qu’une nécrologie qui n'auraient ici pas réellement de sens, c’est bien davantage à une rétrospective musicale que je me prête. Celle-ci a évidemment pour objectif de mettre en avant l’héritage musical et artistique d’Albin Julius. Un héritage qui dépasse largement ses projets personnels, et que l’on retrouve autant dans ces collaborations que dans les formations qu’il a inspirées tout au long d’une carrière riche en évolutions, en expérimentations mais aussi en polémiques que je ne manque pas d’aborder.
Un mot de remerciement à Lugus Asylum pour toute l'aide à la préparation de cet épisode et pour m'avoir donné l'accès à des albums et des sources sinon introuvables.
A la mémoire d'Albin Julius (16 octobre 1967 – 4 mai 2022).