Nous sommes allés rencontrer dans son atelier parisien, au cœur du quartier de la Goutte d’Or, le peintre Hervé Di Rosa. C’est ici qu’il vit et travaille, en famille… dans les murs d’une ancienne imprimerie, nichée au fond d’une cour d’immeuble…Le matin de notre enregistrement, il finissait les dernières toiles qui seront exposées prochainement à Paris, dans la Galerie Templon, en janvier 2025. A cette occasion, il nous a invités, exceptionnellement, à pénétrer dans le saint des saints, le cœur du réacteur, l’endroit où il peint. Une pièce en sous-sol, avec au centre, une table remplie de sprays et de pinceaux, et tout autour, des dizaines de toiles… certaines emballées, prêtes à partir, et d’autres, accrochées directement au mur, en cours de réalisation… L’exposition à venir s’appelle “Idoles et Trésors”.

De toile en toile, c’est un imaginaire qui ne semble jamais se tarir… Et ça fait 45 ans que ça dure…  Il s’est fait connaître au tout début des années 80, en proposant avec ses collègues artistes de la Figuration Libre une peinture décomplexée, colorée, figurative, et volontairement accessible au plus grand nombre.

Il a grandi dans le Quartier Haut de Sète, avec un papa cheminot et une maman, femme de ménage, et même s’il a connu le succès très vite et très jeune, sa réussite ne l'a jamais éloigné de ses origines.

Il est enraciné dans la culture populaire et les hauteurs de Sète, et c’est d’ailleurs pour cela qu’il a fondé en 2000, dans sa ville natale, le MIAM, le Musée International des Arts Modestes, dont le but est d'accueillir toutes les formes d’art, même les plus marginales et tous les publics, même les plus éloignés.

Un lieu unique en son genre… comme ses peintures. 

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