L’habillage d’une radio, ou ici d’un podcast, c’est à peu près tous les éléments sonores qui font lui donner un style. Justement, tous les styles sont permis : classique, décontracté, moderne, sportif, Old School… C’est vous qui choisissez. Mais attention, pas n’importe comment et pas à n’importe quel prix !
L’habillage, c’est donc tout ce qui gravite autour du son que vous utilisez pour habiller votre podcast : une voix off, une voix montée, un tapis musical, un générique, une rampe, des jingles… Bref, c’est votre signature sonore. Et, à la longue, vos auditeurs vont s’y habituer et reconnaîtront par exemple et à coup sûr, la voix qui illustre vos jingles ou encore les tapis sonores qui sont utilisés. À la radio, par exemple, l’habillage c’est le top horaire, les 1 001 jingles qui ponctuent le programme musical (ils sont chantés ou parlés), ce sont aussi les génériques, les tapis pour la météo et l’info trafic…
La question qu’il faut que vous vous posiez est simple : ai-je besoin d’un habillage ? Personnellement, j’aurai tendance à répondre par l’affirmative y compris d’ailleurs pour les podcasts. Dans l’absolu, il vous faudrait probablement un jingle d’ouverture et un autre de fermeture. Probablement aussi, un tapis sonore caractéristique ou encore une voix qui peut, le cas échant, faciliter les transitions et les enchainements entre les différentes parties de votre podcast. Finalement, votre podcast, c’est le contenu et l’habillage, c’est le contenant.
Alors, si jamais vous souhaitez investir dans un habillage pour votre podcast, il faut d’abord trouver une voix. Vous avez compris : cette voix est là pour porter votre podcast et pour l’identifier. La vôtre, elle est là pour animer, pour poser des questions ou pour raconter une histoire. Donc, trouver d’abord une voix (féminine ou masculine peu importe, vous seul savez). Alors, les voix aujourd’hui, et notamment depuis l’avènement du haut-débit, c’est comme les pâquerettes, il vous suffit de vous baisser pour en ramasser.
On trouve de tout et à tous les prix mais en ce qui concerne l’habillage il y a une réalité à laquelle il est très difficile d’échapper : moins c’est cher, moins c’est bon. Et généralement, plus c’est cher, plus c’est bon. Voilà maintenant, vous savez.
L’habillage, c’est exactement comme le vin : à 3 euros la bouteille, impossible de faire un Syndrome de Stendahl. En revanche, à 150 euros, les émotions commencent à se bousculer au portillon. Attention, comme la plupart des bouteilles de vinasse, l’habillage vieillit très vite et très mal. Cela signifie qu’il faut régulièrement en changer ou mieux, généralement sa date de. Péremption. Arrive. Dès la fin de la saison. Sinon, à condition d’être malin, on pourra le faire évoluer doucement mais surement avec le temps.