Les Français connaissent peu ce nouveau format. D’ailleurs, qui sont ceux qui pourraient donner une définition du mot "podcast" ? Gageons qu’ils ne sont pas nombreux. D’abord, parce que le podcast est un format récent et qui n’en est visiblement qu’à ses balbutiements et puis, aussi et surtout, parce que c’est un format qui vient concurrencer les formats plus traditionnels, depuis longtemps installés, comme la radio et la musique, qui se consomment (pour l’instant) différemment.
Ajoutons que le public du podcast est un public de curieux. Il prend le temps de chercher, parfois de trouver, il prend le temps de s’abonner, il prend le temps de s’habituer aux plateformes et à tous les outils inhérents qui gravitent autour du podcast. Les autres, grosso modo, l’écrasante majorité, la majorité silencieuse, ne prennent pas ce temps nécessaire (parce qu’ils ne l’ont pas) et surtout parce qu’ils n’ont pas compris l’intérêt qu’ils pourraient en tirer.
Voilà, la raison principale de ce déficit de notoriété. Quand un client n’achète pas, c’est qu’il n’a bien souvent pas compris l’intérêt du produit ou du service qui est proposé à la vente.
Soyons réalistes, les podcasteurs n’ont pas encore su convaincre le grand public à s’engager vers eux. Ils n’ont pas su mettre en exergue les atouts, les qualités, les bénéfices, les avantages et les bonnes raisons d’écouter un podcast. Pourquoi ? Déjà parce que ce n’est pas leur métier : la promotion, c’est un métier. Aussi, parce qu’il n’y a pas encore en France de personnalités liées aux podcasts, comme il n’y a pas encore un ou plusieurs podcasts qui séduisent le grand public. Est-ce que ça va durer longtemps ? Probablement… Certes, depuis mars 2020, l’audience des podcasts a considérablement augmenté mais toujours aucune personnalité à l’horizon. Pas de "Monsieur Podcast" et pas de "Madame Podcast", alors forcément, ça freine un peu le développement du marché à devenir Mainstream mais ça ne l’empêche pas...