Comment les eurodéputés ont-ils vécu leur arrivée au Parlement européen ? À quelques semaines des élections européennes du dimanche 26 mai, Ouest-France est allé à la rencontre des élus pour qu’ils nous parlent de « leur » parlement, notamment José Bové, eurodéputé des Verts.
Marqué par l'aspect démocratique du Parlement européen
L’eurodéputé a été marqué par le côté « démocratique » de ce parlement. Habitué en France à une opposition systématique, « il n’y a pas de majorité ou de minorité » dans le travail parlementaire à Strasbourg. « Chaque texte doit être débattu pour trouver des alliances avec les membres d’autres formations politiques. Il y a des majorités sur des textes, on peut être dedans ou non, ça bouge tous les jours », a-t-il constaté.
Autre élément de surprise pour lui, le labyrinthe du Parlement européen. « Franchement, c’est hyper compliqué, il y a des codes de partout et si on ne comprend pas comment ça marche, et effectivement, on a du mal parfois à trouver la bonne salle. »
Même au bout de dix ans de députation, José Bové ne connaît pas tous les couloirs et n’est pas allé dans toutes les salles du bâtiment. « Ça, c’est sûr ! », ajoute-t-il.
Sur certains textes, comme les OGM ou la pêche électrique, l’eurodéputé a trouvé « que ce Parlement européen a du courage et je crois que c’est important de le dire ». C’est pour cette raison, qu’il aimerait que les citoyens s’intéressent plus aux activités des eurodéputés. « C’est un Parlement où on est en capacité de répondre à des enjeux comme sur le climat. On ne va pas le faire pays par pays, on ne peut pas se protéger derrière des frontières. Pare...