Comment les eurodéputés ont-ils vécu leur arrivée au Parlement européen ? À quelques semaines des élections européennes du dimanche 26 mai, Ouest-France est allé à la rencontre des élus pour qu’ils nous parlent de « leur » parlement. Des entretiens audio à retrouver sur Le Mur des Podcasts d'Ouest-France.
Pour le député européen écologiste Pascal Durand, l’une des choses les plus surprenantes pour un élu français est « la capacité à trouver des majorités d’idées et pas d’être dans une logique de majorité face à l’opposition » dans cette enceinte.
Ecoutez le podcast depuis le player ci-dessous:S’il devait regarder son expérience avec un œil critique, il pointerait la présence forte des lobbies auprès des eurodéputés. « Certains députés ne disent pas qu’en réalité ils portent des amendements de lobbies industriels », regrette-il. Autre sujet compliqué pour un nouvel eurodéputé venu de l’Hexagone, l’emploi de la langue de Shakespeare. On pratique « un anglais vraiment médiocre » lors des réunions où les interprètes ne sont pas là, constate-t-il. Pascal Durand demande donc qu’on maintienne les crédits dédiés à l’interprétariat. « C’est un métier, la subtilité d’un langage fait partie de sa culture », affirme-t-il tout en reconnaissant qu’il faut « parler un minimum anglais, ce qui permet des échanges, sinon on n’avance pas ».
« L’Europe, c’est la vie de tous les jours, contrairement à ce qu’on croit », déclare-t-il quand on lui demande pourquoi les citoyens devraient s’intéresser au travail du Parlement européen.
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