A l’âge de 37 ans, Enora enseigne dans un collège public breton. En 2016, elle a été arrêtée pour burn-out durant une année scolaire après dix ans d’activité professionnelle. Aujourd’hui, elle est devenue titulaire de son poste lors de sa reprise, à la rentrée 2017. Notre journaliste à la rédaction Ouest-France de Quimper, Nelly Cloarec, l'a rencontrée.
« Ça me rappelle une discussion avec une collègue arrêtée pour burn out... Elle avait été peinée d'un mot sur un compte rendu d'entretien pour renouveler son arrêt... Elle y était décrite comme "FRAGILE", elle, a qui on confiait les classes les plus difficiles et qui avaient enchaîné les heures supp et les projets. Elle aurait préféré le terme "fragilisée" parce que ce sont bien des facteurs extérieurs qui étaient la cause de cette "fragilité". C'est ce dont je te parlais... Dès qu'un professeur attente à sa vie, on le fait passer pour une personne fragile, comme si c'était un problème intrinsèque... Alors que c'est bien notre travail q
« Ça me rappelle une discussion avec une collègue arrêtée pour burn out... Elle avait été peinée d'un mot sur un compte rendu d'entretien pour renouveler son arrêt... Elle y était décrite comme "FRAGILE", elle, a qui on confiait les classes les plus difficiles et qui avaient enchaîné les heures supp et les projets. Elle aurait préféré le terme "fragilisée" parce que ce sont bien des facteurs extérieurs qui étaient la cause de cette "fragilité". C'est ce dont je te parlais... Dès qu'un professeur attente à sa vie, on le fait passer pour une personne fragile, comme si c'était un problème intrinsèque... Alors que c'est bien notre travail q
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