Aujourd’hui nous sommes heureux d’accueillir deux éditrices flamboyantes, Véronique Ovaldé, directrice littéraire aux éditions Albin Michel et Noémie Sauvage, éditrice aux éditions de l’Olivier.
Être éditeur c’est avant tout être lecteur, mais comment s’organise-t-on quand on est aussi écrivain comme Véronique Ovaldé, qui a écrit une quinzaine de livres, récompensée – entre autres - par le Prix France Culture Télérama en 2008 pour « Et mon cœur Transparent » paru aux éditions de L’Olivier. En 2009, elle reçoit le Prix Renaudot des lycéens, et le prix Roman France Televisions pour son livre « Ce que je sais de Vera Candida », Et en 2010, le Grand prix des lectrices de Elle.
Passée par les éditions du Seuil, elle rejoint les éditions Albin Michel en 2019.
Noémie Sauvage entre dans l’édition en tant qu’attachée de presse aux éditions du Seuil et aux éditions Verdier. Elle intègre les équipes de Christian Bourgois avant de rallier les éditions de l’Olivier. Le flair, elle l’a, et elle l'a mis au service de Hugo Lindenberg qui recevra le prix du livre Inter en 2021. Cette année, elle a travaillé sur le 2e roman de Fatima Daas, « Jouer le jeu » qui paraîtra fin août, sachant que son premier livre « La petite dernière » a été adapté au cinéma par Hafsia Herzy et présenté en compétition à Cannes en mai dernier.
Il faut dire que le fantasme de l’entre-soi colle au métier d’éditeur, à Saint-Germain des prés. Qu’en est-il vraiment ? Si devenir éditeur c’est avant tout être lecteur, il existe bien un chemin intérieur qui se creuse dans l’imaginaire individuel de ces éditeurs qui ne sont pas tous nés dans le sérail. Une personnalité, un esprit critique, une capacité à inventer, ça se construit, et ce dont nous allons parler avec Véronique Ovaldé et Noémie Sauvage.