Après les élections européennes, quelle place pour l’écologie dans le débat politique ? C’est la question posée dans le cadre du podcast « Mon Parlement à moi » à deux eurodéputés dans une émission enregistrée cette semaine, Anna Deparnay-Grunenberg (Verts, Allemande) et Pascal Durand (Renew Europe - LREM, Français).
Lors du dernier G20 à Osaka (Japon), 19 pays ont redit leur soutien au grand accord de lutte contre le réchauffement climatique signé en 2015 à Paris, et dont les États-Unis s’en sont retirés en 2017.
En Allemagne, les écologistes sont arrivés en deuxième place aux élections européennes, devant les sociaux-démocrates du SPD. De quoi se rêver en porte-étendard de la gauche outre-Rhin ? Les Verts « ne se posent pas ce genre de questions », assurent l’eurodéputée Anna Deparnay-Grunenberg. Elle se place plutôt sur la question « de modifier le système pour freiner le changement climatique ».
« J’aurais bien aimé être Allemand de ce point de vue », réagit Pascal Durand, passé à La République en marche au moment des européennes de 2019, « et que les Verts français ait eu la même logique ». Mais ceci est dû selon lui au fait que l’Allemagne possède un système électoral avec le scrutin proportionnel qui permet à chaque parti de défendre ses propres dynamiques. « Le scrutin majoritaire a bloqué la capacité des Verts en France a proposé une politique autonome », estime-t-il. Ce système électoral oblige l’écologie à être un peu partout, « mais tout le monde n’est pas devenu écolo », pointe-t-il.
Au Parlement européen, les députés écolog...