Algérie, des élections sous haute tension - C'est à savoir
Elections sous tension en Algérie
Les Algériens sont appelés aux urnes le jeudi 12 décembre pour une élection présidentielle sous haute tension, tant le désaveu du régime est fort dans la société algérienne. Depuis le 22 février en effet, pas une semaine ne se passe à Alger et dans de nombreuses autres villes du pays sans qu’il y ait des manifestations contre le régime. Des manifestations non-violentes, c’est à souligner, et pour l’instant sans récupération de la part des islamistes.
Il faut rappeler que l’Algérie a vécu, dans les années 1990, une décennie tragique, avec de nombreuses victimes dans l’affrontement qui a opposé d’un côté l’armée et de l’autre l’opposition islamiste. Toute la société algérienne avait alors été déchirée, et c’est la raison pour laquelle le pays est passé à côté du printemps arabe en 2011, par crainte de voir resurgir une guerre civile.
Mais avec le temps, et les humiliations infligées par le régime, la population algérienne semble surmonter la peur de manifester. Pour parler de la situation algérienne, notre invité est aujourd’hui Jean-Pierre Filiu, professeur à Sciences Po et spécialiste du monde arabe. Il publie aux éditions du Seuil « Algérie, la nouvelle indépendance ».
Animation : Laurent Marchand
Avec : Jean-Pierre Filiu
Réalisation : Damien Le Délézir
Les Algériens sont appelés aux urnes le jeudi 12 décembre pour une élection présidentielle sous haute tension, tant le désaveu du régime est fort dans la société algérienne. Depuis le 22 février en effet, pas une semaine ne se passe à Alger et dans de nombreuses autres villes du pays sans qu’il y ait des manifestations contre le régime. Des manifestations non-violentes, c’est à souligner, et pour l’instant sans récupération de la part des islamistes.
Il faut rappeler que l’Algérie a vécu, dans les années 1990, une décennie tragique, avec de nombreuses victimes dans l’affrontement qui a opposé d’un côté l’armée et de l’autre l’opposition islamiste. Toute la société algérienne avait alors été déchirée, et c’est la raison pour laquelle le pays est passé à côté du printemps arabe en 2011, par crainte de voir resurgir une guerre civile.
Mais avec le temps, et les humiliations infligées par le régime, la population algérienne semble surmonter la peur de manifester. Pour parler de la situation algérienne, notre invité est aujourd’hui Jean-Pierre Filiu, professeur à Sciences Po et spécialiste du monde arabe. Il publie aux éditions du Seuil « Algérie, la nouvelle indépendance ».
Animation : Laurent Marchand
Avec : Jean-Pierre Filiu
Réalisation : Damien Le Délézir
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